samedi 31 janvier 2009

DE BLAYE A ESSAOUIRA




PREAMBULE

L ’association AFOULKI a sollicité Denis BALDES, Maire de BLAYE, en ce début du mois d'octobre 2008. L’objectif est de proposer à la municipalité un projet à caractère culturel, voire même interculturel, reposant sur une animation permanente, sur différents outils.

Le préalable en est l’installation du siège social de l’association dans un local disponible de la Citadelle, qui aurait vocation à recevoir, tout au long de l’année, activités de nature à réaliser un véritable trait d’union culturel entre la cité girondine et la ville fortifiée d’Essaouira, elle-même classée au patrimoine de l’Unesco.

Ce siège social serait ainsi un lieu de vie, de découverte et de pédagogie :accueil des écoliers, des populations locales, des touristes, pour de l’artisanat marocain, des projections de films ou de conférences sur la vie marocaine, un cybercafé …

Le présent dossier détaille, sans exhaustivité, la pertinence d’un tel projet et ses modalités de mise en chantier.


ESSAOUIRA,le monde rural




La Province est mondialement connue pour son port, ses immenses forêts d’arganiers qui donne
cette huile aux vertus cosmétiques ou alimentaires réputées, des étendues d’oliviers ou de mimosas, ses artisans ébénistes orfèvres dans le travail du thuyas, ses artistes venus du monde entier depuis l’entrée en amour de la ville par Jimmy Hendrix, Cat Stevens, les Rolling Stones ou Orson Welles.
Paradoxalement, la région est reconnue comme étant la plus pauvre du Royaume, notammentdans sa ruralité.
Il est clair que cette dimension impacte de plein fouet la scolarisation des petits campagnards, tant dans leur plus jeune âge que sur ce qui pourrait être une poursuite logique dans les lycées ou collèges de la Ville phare.




Les pouvoirs publics, et plus spécifiquement l ‘Education Nationale et la Délégation à l’Enseignement de la Province, ont parfaitement appréhendé cette problématique. Mais le contexte est difficile. La campagne est vaste, les conditions d’accès aux écoles parfois difficiles, tant les douars sont distants les uns des autres, le relief parfois ardu dans le sud avec les contreforts de l’Atlas, les moyens de transport coûteux ou inexistants. Sans oublier le fait que si la fréquentation de l’école est gratuite, les fournitures et autres accessoires restent à la charge de familles souvent très pauvres.

La question de l’eau, dans les écoles, demeure une préoccupation majeure : boire, se laver, entretenir un petit jardin, sanitaires de bonnes conditions hygiéniques. Autant de préoccupations qui, pourtant vitales, ne peuvent ici être gérées.


LA PROVINCE D’ESSAOUIRA EN QUELQUES CHIFFRES

ESSAOUIRA est nichée au creux d’un triangle industriel, touristique et culturel important :
SAFI, ses phosphates, son port sardinier et ses potiers à 120 kilomètres au Nord.
AGADIR, son tourisme balnéaire et son port à 180 kilomètres au Sud.
MARRAKECH, la ville impériale, chargée d’histoire et hyper-touristique, à 170
kilomètres à l’Est.



La Province s’étend sur 600 km2, le nord étant arabophone et le sud restant l’apanage des tamazigh (berbères), le tout pour environ 500 000 habitants, pour 70% en milieu rural et non loin de 100 000 urbains sur la seule ville importante de la région, Essaouira.

Certains accès en milieu montagnard, vers le Sud notamment, n’empêchent pas la scolarisation de 75 000 enfants, sur quelques 750 écoles et établissements.


l’association AFOULKI

Créée en 2003, cette jeune association est maintenant bien connue dans le paysage associatif
de la région et du royaume. Forte de près de deux cents d’adhérents, disposant de son siège social marocain au cœur de la médina d’Essaouira classée au patrimoine de l’Unesco) elle fut imaginée aux fins d’apporter aux enfants scolarisés dans le monde rural des espaces ludiques et culturels nouveaux : la curiosité de ces enfants ne s’éveille que de la maison familiale au chemin de l’école. La mer ou la ville ne sont parfois qu’à quelques kilomètres, mais ils ne les ont jamais vues.



Projections de film, malgré l’absence d’électricité, ateliers artistiques, sorties à la mer, pique-niques en campagne, randonnées, sorties à la ville sont donc autant de moments d’éveils forts d’enfants pour un instant émerveillés et pétillants de joie jusqu’au tréfonds de leurs regards éclaboussant de bonheur.

Posée dans ses activités comme une apothéose, la sortie sur la journée, lors du dernier vendredi de juin, au festival des musiques du monde d’Essaouira, réunit 250 enfants, sur la plage puis au concert réservé par l’organisation : la scène de la Halle aux grains reçoit, à 14 heures, un groupe français et un groupe de musiciens gnaouas pour un spectacle spécialement dédié aux enfants du monde rural, devant 4000 spectateurs enthousiastes.

Partenaire de l’association « Essaouira Mogador » et A3 Communication pour le Festival Gnaouas, AFOULKI coopère officiellement aussi avec la Délégation à l’Enseignement de la Province (équivalent du rectorat), la Délégation à la Jeunesse et la Délégation à la Santé.
Par ailleurs, AFOULKI participe aux réflexions et aux recherches de complémentarité
de 10 associations de la Province, ainsi que d’un pool associatif réuni autour du Ministère de l’Education.
Mais l’Association a pris, depuis 2 ans une nouvelle dynamique. La bonne connaissance du milieu fait rapidement apparaitre la nécessité d’aller plus loin que les apports culturels pour le bien-être et l’éveil de ces jeunes enfants.
Les écoles sont dénués d’eau, d’électricité, de sanitaire, de bibliothèque, de cantines scolaires . Autant d’arguments qui participent à la déscolarisation et donc à la montée en puissance de l’illétrisme.



La parution d’un rapport de la Banque Mondiale, en 2008, sur l’état désastreux de l’éducation
marocaine a donc boosté les énergies. AFOULKI a donc pris à bras le corps le « plan d’urgence »
décrété par Mohamed VI en domaine, sans véritables moyens à la hauteur des besoins.
Le plan d’AFOULKI pour 2008/2009, grâce aux subventions de la Communauté Urbaine de LYON et le Groupe VEOLIA, sur les bases de la Loi OUDIN sur l’eau, permet d’envisager
l’adduction de l’eau, l’électricité et la construction de sanitaires sur 25 écoles rurales (pour un budget de 60 000 €) et la rénovation d’une dizaine d’écoles pilotes de la
Province (pour une budget de 40 000 €).
Et AFOULKI Maroc poursuit toujours ses activités ludiques et culturelles de terrain.

AFOULKI France

La petite sœur française a été créée en 2005 : meilleure transparence des transferts de fonds,
assise juridique pour l’octroi de subventions, logistique de proximité pour les manifestations et les animations.

AFOULKI France gère près de 200 adhérents, essentiellement en France, mais aussi au Maroc,
en Allemagne au Canada et en Espagne.
Recherche de subventions, vente de produits de l’artisanat marocain sur des manifestations ou
des marchés de la région bordelaise et parisienne (lampes en peau de chèvre cousue et peintes
par des femmes au Henné ou par des peintres souiris, huile d’argan cosmétique certifiée Ecocert,
bijoux berbères en argent pour l’importation desquels la Douane nous a accordé le statut d’importateur et un poinçon de responsabilité : tous ces produits sont régulièrement dédouanés et le commerce d’AFOULKI dispose des accords fiscaux nécessaires).
Disposant d’une tente berbère typique, AFOULKI est aussi en capacité d’organiser des fêtes à
connotation marocaine, en partenariat avec des associations berbères pour l’animation musicale
et la gastronomie.

LES PARRAINS D’AFOULKI

Patrice DREVET, journaliste à France 2
Louis BERTIGNAC, musicien, fondateur du groupe « TELEPHONE »
MARICKE, artiste sculpteur
Abdelattif BENAZZI, rugbyman, consultant TV
LES PARTENAIRES D’AFOULKI
COSOG Caisse des dépôts et consignations
Haut Commissariat à la Résistance à RABAT
Fondation Caisse des dépôts et du Gestion du Maroc
Fondation d’Auteuil
Fonds EAU/Communauté Urbaine du Grand LYON
VEOLIA
Fondation France Libertés Danielle Mitterrand
Association « Drop de Béton »
Office de Tourisme de Libourne
LES SOUTIENS D’AFOULKI
André AZOULAY, conseiller économique de Mohamed VI, Président
fondateur de « Essaouira Mogador »
Asma CHAABI, Mairesse d’Essaouira
Ministère de l’Education, Académie de Marrakech et Délégation
Provinciale à l’Enseignement d’ESSAOUIRA
Hôpital d’Essaouira et Délégation à la Santé

AFOULKI en citadelle :pourquoi faire ?

1- Pourquoi Blaye ? Quelles similitudes ?

La ville de Blaye, lieu de passage historique de la Gironde, point de contact entre Oïl et Oc a toujours été considérée comme un lieu stratégique, militaire et social.

Social dans le sens où Blaye à longtemps été le seul "pont", entre les rives médocaines etblayaises et, plus largement, avec l 'Aunis et le sud de la Saintonge.
Pendant des siècles, la foire Sainte Catherine était un des seuls lieux d'échanges entre les deux rives relayée par la foire "Troque sel de Bourg". Longtemps les médocains ont pris la yole, la gabarre, le vapeur et enfin le bac pour venir une fois l'an s'approvisionner en bétail -porc en particulier- volailles, et outils agricoles. Ils poussaient, via Blaye, jusqu'à Bourg pour acheter l'ail et le sel.

Militaire par la position idéale de la cité, promontoire calcaire sur l'estuaire permettant de verrouiller l'accès à Bordeaux aux flottes anglaises et espagnoles.
Vauban en rénovant et agrandissant les vieilles ruines du chateau des Rudel en a fait un bastion redoutable en y érigeant et associant deux édifices de moindre envergure : Fort Médoc
sur la rive gauche et Fort Pâté, cannonière sédentaire fixée sur l'île du même nom.

Mais Blaye aussi tournée vers le large via l'estuaire, malgré sa position loin de la côte atlantique Plassac "banlieue" de Blaye était une pépinière de marins et singulièrement de capitaines au long cours.
Le trafic maritime a aujourd'hui bien périclité. Mais quelques cargos viennent encore charger engrais et céréales en sac pour l'aide humanitaire, le reste de l'activité estuarienne étant assurée
par les va et vient du bac Blaye/ Lamarque.

La citadelle de Blaye vient d'être classée au patrimoine de l'Unesco dans le cadre du « réseau Vauban » , ceinture de pierre du territoire français.

Mais quels liens, quelles similitudes peuvent être trouvées entre Blaye et Essaouira, cité du sud-marocain ?

La médina d'Essaouira est depuis des années elle aussi classée au patrimoine de l'Unesco.
Nichée à la pointe d'une vaste anse, protégée des fureurs de l'atlantique par deux iles ro-heuses dites autrefois « Purpuraires » du nom de la pourpre que les Romains déjà tiraient des coquillages (murex) abondant sur ces récifs.


Essaouira, anciennement Mogador sous la domination portugaise a été longtemps l'un des rares débouchés atlantique de l' Afrique nord équatoriale.



Si l'on connait le passé esclavagiste des ports des actuels Sénégal, Guinée, Libéria et Sierra Leone, l'on soupçonne rarement la même activité à Essaouira. L'ancienne Mogador a été en effet le point de chute des esclaves noirs, mauritaniens, maliens, guinéens (qui ont donné les
« gnaouas ») et de toute la zone sub-saharienne.ils étaient mis en « quarantaine » sur les iles Purpuraires (aujourd'hui iles Mogador) avant de partir enchainés vers les caraïbes. Par ce malheureux biais, Essaouira est elle aussi devenue, à l'instart de Blaye un lieu d'échange et de contact.
A l'extrémité Nord du territoire berbère, la population souirie a été métissée par l'invasion arabe , l'intrusion des nomades touaregs voire des tribus mauritaniennes.
Essaouira est devenue et demeure un « melting pot » de culture et civilisations accentuée par les colonisations. Forte communauté juive, autrefois très active dans la fabrication et le commerce
des bijoux, une présence occidentale (donc chrétienne) affirmée (Essaouira est une des rares villes du Maghreb où le clocher de l'église catholique résonne tous les dimanches pour la messe) ,la ville est aujourd'hui connue pour son hospitalité sa douceur de vivre et surtout pour sa tolérance.
De plus, aujourd'hui, Essaouira est le chef lieu d'une province rurale qui, tout comme Blaye,joue la carte des ressources locales humaines et naturelles mais aussi, toujours comme Blaye, mise aussi sur le tourisme pour animer et faire vivre la cité .

2- Une réciprocité d'image

Bien sûr, ni Blaye ni Essaouira n'ont un besoin impérieux l'une de l'autre pour promouvoir leur image. Mais chacune des cités outre ses atouts culturels et touristiques propres se doit de cultiver ses caractéristiques historiques : « le pont » culturel sur l'estuaire de la Gironde pour l'une et le brassage de sa population pour l'autre.

Chacune de ces villes est classée au patrimoine de l'Unesco. Sans pour autant dores et déjà imaginer un jumelage formel entre les deux agglomérations, on peut toujours espérer des contacts basés sur les points communs : l'Unesco donc, mais aussi le port et le milieu marin.
De plus, Essaouira compte dans ses murs une forte communauté française, résidente permanente pour une part, composée de retraités et de propriétaires de résidences secondaires d'autre part.

En outre, Essaouira est l'une des étapes incontournable des tours opérators et des camping caristes qui « font » le Maroc .

Les uns, comme les autres constituent lors de leur retour en France des visiteurs potentiels de la ville de Blaye. Il peut sembler curieux d'aller promouvoir une sous préfecture du Sud ouest de la France aux limites du Sahara, mais les caractéristiques blayaises, histoire, quiétude, site
remarquable et passage d'eau peuvent laisser à penser que « le retour sur investissement » puisse être non négligeable.
A l'inverse, nombre de visiteurs de Blaye et de sa citadelle semblent être de la même catégorie que « les touristes » cités plus haut : beaucoup de retraités camping-caristes qui font étape à Blaye avant de traverser l'estuaire.
Une occasion pour eux en déambulant dans les rues de la citadelle un petit coin d'Afrique du Nord que tant de leurs congénères connaissent déjà et qui plus est aujourd'hui aisément accessible tant par la route que par air.

Enfin, bien que beaucoup plus peuplée que Blaye, Essaouira est, comme notre sous préfecture, une ville à « à taille humaine » et possède des caractéristiques similaires : un gros bourg, centre de vie, commercial, administratif et touristique au milieu d'une zone rurale piquée de villages et de hameaux.

Pour l'anecdote, nous citerons près d'Essaouira une zone viticole à la production de qualité : les vins d'Ounagha, « Le Val d’Argan ».

3- Un lieu d'échanges culturel

Afoulki se propose donc d'installer son siège social dans la citadelle de Blaye. Mais pour y faire quoi ?
Pour Afoulki, la notion de siège social ne se résume pas à l'occupation épisodique d'un local où se tiendrait quelques rares réunions et d'hypothétiques et inutiles permanences. Ainsi notre présence ne va pas se résumer à une plaque entre deux volets perpétuellement fermés.
Nous comptons en faire un vrai lieu de vie et d'échanges.

Depuis plus de cinq ans, l'école de Tauriac correspond activement avec une petite école rurale près d'Essaouira. Une exposition de ces correspondances, assortie de quelques exemples de l'artisanat typique de la région d'Essaouira (marqueterie et objets en racine de thuya, lampes en peau et enfin la célèbre huile d'argan et ses dérivés) a été organisée à Tauriac Animée par la communauté marocaine du village, qui y a offert thé à la menthe et pâtisseries berbères, la
manifestation a connu un réel succès. Les enseignants de Tauriac sont témoins du bénéfice pédagogique de cette petite opération et de ses suites (projection de film et photos)

Afoulki se propose d'installer une exposition permanente sur le milieu scolaire rural marocain par le biais de photos, diaporamas et de petits films retraçant le quotidien des écoliers. Ce lieu pourrait-être fédérateur et coordonateur d'échanges entres les écoles primaires marocaines et celles de Blaye et de ses environs.

Ce peut être aussi un lieu d'échanges et de contact entre les membres de la communauté maghrébine du canton et de découverte d'une partie de la culture et du quotidien marocain pour la population blayaise (fabrication de l'huile d'argan, les coopératives féminines, les souks
ruraux ...).

Enfin, en lien avec la bibliothèque Johel Coutura et les enseignants du canton de Blaye, peut être peut-on imaginer des journées franco-marocaines axées sur l'enfance et l'éducation.
Enfin, périodiquement, ou à la demande des établissement scolaires ou autres nous nous proposons d'organiser des mini conférences résentant en détail les activités, les actions et les réalisations d'Afoulki.
Pour ce faire, Afoulki possède bon nombre de volontaires à proximité de Blaye, motivés et capables d'animer de façon pérenne ces types d'action et espère bien, par ce biais en attirer bien d'autres.

4-Un espace de vie et commercial

Entres autres subsides, Afoulki vit de la vente de produits marocains sur les marchés. Lampes
en peau de chèvre peintes, objets en thuyas, huile d'argan et essentielles , connaissent un réel succès, Afoulki se propose de tenir boutique dans la citadelle intégrée dans son siège social et dans ce qui précède.
Cette activité est basée sur le commerce équitable. En effet, tous nos fournisseurs sont des artisans connus d'Afoulki voire amis de certains de ses membres, Ils sont étroitement associés
et soutiennent activement Afoulki et, enfin l'intégralité du produit de la vente est reversée à Afoulki Maroc pour ses actions sur le terrain,
Cette boutique serait ouverte la plupart des week-ends et bien sûr lors de toutes les anifestations blayaises (Salon du livre, foire aux vins, jumping, festival de théatre, Valériane etc

Là encore Afoulki s'engage, grâce à la présence à proximité de nombre de ses adhérents à pérenniser cette présence.

Ponctuellement, cette boutique pourrait-avoir une « antenne », une vitrine sur le marché des Allées Marines.
A noter qu'Afoulki n'entre pas en concurrence avec les commerces blayais.

5- Une présence active

Outre ses activités "commerciales" et culturelles, AFOULKI se propose de s'associer aux manifestations blayaises en entrant pleinement dans la politique culturelle de la ville.
Par exemple, nous pensons être en mesure d'organiser de petits évènements "off" s'intégrant dans les temps forts de la citadelle par exemple une "lecture déambulatoire" d'écrits de la littérature marocaine lors de « Livre en citadelle » ou pendant les « Chantiers de Blaye » ou encore une dégustation des vins d'Ounagha lors de la foire aux vins.

Bien sûr cette liste n'est pas exhaustive et ce ne sont pas les idées qui manquent aux membres
d'Afoulki.

Ainsi peut-on imaginer de lancer :
• une course à la voile reliant BLAYE à ESSAOUIRA, en partenariat avec le Club Blaye Nautique
et l’Agence Nationale du Port d’Essaouira, ainsi que l’UCPA Maroc avec qui nous
sommes en excellents termes et le parrainage d’un grand marin, comme Isabelle AUTISSIER.
• Un jumelage des deux villes, à terme, comme le sont déjà de manière tacite SAINT MALO
et LA ROCHELLE
• L’association à un projet du CNRS (Centre National de Recherche Scientifique) sur la qualité
de l’eau.
• Des échanges culturels denses, sur le thème de la musique, de l’artisanat, de la culture
de la vigne et du vin.

AFOULKI en citadelle :comment faire ?

Une CONVENTION de partenariat, incluant les engagements de chacun, serait signée entre la
Municipalité et l’association. Elle comprendrait les dispositions matérielles du partenariat, ainsi que les obligations morales des deux parties.
Cette convention listerait également, de manière exhaustive, les différentes animations et activités que proposerait l’Association, dans le local dévolu, comme dans la Citadelle, lors des différentes manifestations municipales annuelles (jumping, Chantiers de Blaye, Foire aux vins, marchés…)

La Municipalité de Blaye mettra un local suffisant à disposition d’AFOULKI. Celui-ci sera équipé de l’eau et l’électricité.

AFOULKI s’engage à rénover le local si nécessaire, selon les normes édictées par les services techniques municipaux. L’ association ’acquittera des frais locatifs. Le siège social de l’association
sera placé à BLAYE de manière statutaire.

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